Le procès du jeune homme ayant causé la mort de Lilibelle, âgée de 14 ans, a suscité de vives émotions. Le parquet d’Évry a annoncé ce mardi avoir fait appel de la condamnation prononcée vendredi dernier. Ce dernier avait poignardé Lilibelle au ventre le 22 février 2021 à Saint-Chéron.
Lilibelle est décédée d’une hémorragie intra-abdominale quelques heures après l’agression. Lors du procès, le ministère public avait requis une peine de 18 ans de réclusion criminelle pour meurtre. Cependant, l’accusé a été condamné pour violences volontaires avec arme, entraînant une peine maximale de 10 ans.
Betty Galazzo, la mère de Lilibelle, a exprimé sa satisfaction suite à l’appel du parquet. Elle a déclaré : « J’ai enfin une lueur d’espoir ». Le verdict initial avait provoqué chez elle une immense déception et de la colère. « J’étais très déçue, mais là, je suis heureuse que la justice m’ait écoutée », a-t-elle ajouté.
Me Sébastien Noachovitch, avocat de la famille, a également réagi en soulignant que l’homicide devait être considéré comme volontaire. « Il n’est pas normal qu’un coup de couteau dans le ventre soit considéré comme de simples violences », a-t-il affirmé.
Le 22 février 2021, Lilibelle se promenait avec des amis à Saint-Chéron lorsqu'elle a croisé un groupe de jeunes de Dourdan. Ces derniers étaient là pour se battre. Lilibelle s'est interposée pour protéger ses amis. Malheureusement, le plus âgé du groupe a sorti un couteau et lui a porté un coup au ventre avant de s’enfuir.
Lors du procès, l’accusé a reconnu avoir porté ce coup, affirmant qu'il voulait simplement « pousser » Lilibelle, sans intention de la tuer. Cette déclaration a suscité des interrogations quant à la nature des violences subies par la jeune fille.
La tragédie de Lilibelle a mis en lumière des problématiques sociales plus larges. À Athis-Mons, des initiatives ont vu le jour pour réduire le nombre de sans-abri et mieux accompagner les jeunes en difficulté. Ces efforts montrent que la communauté cherche à répondre aux défis posés par la violence.
Des événements récents, comme un incendie tragique à Corbeil-Essonnes, rappellent la nécessité de renforcer la sécurité et le soutien aux plus vulnérables. La société doit s’unir pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Le procès de Lilibelle a soulevé des questions cruciales sur la justice et la sécurité des jeunes. L’appel du parquet offre une lueur d’espoir pour la famille. Il est essentiel que la société reste vigilante face à la violence et œuvre pour un avenir plus sûr. La mémoire de Lilibelle doit inciter à la réflexion et à l’action.