Les deux touristes basques arrêtés cet été par le régime chaviste sont actuellement détenus dans la prison du Rodeo 1, considérée comme l'une des pires. Ils partagent leur cellule avec d'autres prisonniers, dont certains sont également des opposants au gouvernement. Cette situation soulève des inquiétudes quant à leurs conditions de détention et aux accusations portées contre eux.
Le Rodeo 1 a été réhabilité pour accueillir les prisonniers jugés les plus dangereux, notamment des militaires. Les conditions de vie y sont décrites comme inhumaines, avec des celles individuelles de seulement 4 mètres carrés. Les détenus y sont soumis à un traitement cruel et dégradant, sans accès adéquat à l'hygiène ni à la nourriture.
Les prisonniers reçoivent une alimentation insuffisante et sont souvent filmés, renforçant un climat de peur et de contrôle. Les familles doivent fournir des produits d'hygiène, car l'État ne s'en charge pas. Ces conditions ont été dénoncées par des organisations internationales, y compris l'ONU.
José María Basoa et Andrés Martínez, surnommés par Maduro « touristes terroristes », sont accusés de complot et de terrorisme. Leurs accusations semblent infondées et font partie d'une campagne de propagande du gouvernement. Maduro et ses ministres se moquent ouvertement de ces accusations, les qualifiant d'absurdes.
Les autorités ont ajouté des charges supplémentaires, souvent ridicules, pour justifier leur détention. Les deux hommes, qui n'ont pas d'antécédents criminels, sont devenus des pions dans le jeu politique du régime.
La situation des prisonniers a suscité des protestations de la part de leurs familles et d'autres détenus. Dix-huit prisonniers ont manifesté leur soutien, mais ont été punis et isolés. Les familles vivent dans l'angoisse, ne sachant pas comment aider leurs proches. Veronica Noya, sœur de l'un des prisonniers, décrit une angoisse permanente face à l'incertitude de leur sort.
Les visites familiales sont limitées, et les détenus n'ont souvent pas accès à des avocats. Cette situation met en lumière les violations des droits humains qui se produisent dans cette prison.
Les familles des prisonniers, notamment Yajaira et Margareth, appellent le gouvernement espagnol à intervenir. Elles exigent une action immédiate pour obtenir la libération des détenus, rappelant que la situation est critique. « Il est inacceptable que l'Espagne ait des citoyens en prison sans assistance », a déclaré Yajaira.
Les autorités doivent prendre conscience de l'importance de ces cas et agir pour protéger les droits des prisonniers. La communauté internationale doit également se mobiliser pour mettre fin à ces pratiques inhumaines.
La situation des touristes basques au Venezuela illustre les graves violations des droits humains qui se produisent dans le pays. Les conditions de détention au Rodeo 1 sont alarmantes, et les accusations portées contre eux semblent infondées. Il est crucial que les gouvernements et les organisations internationales agissent pour mettre fin à ces abus.