L'action climatique devient moins prioritaire dans le monde. Trump n'aide pas.
Introduction
La priorité mondiale accordée à l'action climatique diminue, surtout avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. L'accent est désormais mis sur la sécurité énergétique et l'accessibilité, reléguant les initiatives écologiques au second plan. Ce changement de cap soulève des inquiétudes parmi les experts et les investisseurs.
Une nouvelle dynamique énergétique
Dans certaines régions, comme le Texas, les éoliennes et les pompes à pétrole coexistent sur les mêmes terres. Alors que la conférence annuelle CERAWeek mettait jadis en avant les progrès environnementaux, cette année, le focus est mis sur la demande mondiale croissante en énergie, notamment en pétrole et en gaz naturel.
Les entreprises et pays privilégient désormais l’accessibilité énergétique, un changement notable par rapport aux engagements climatiques antérieurs. Ce tournant s'est accentué avec les décisions récentes de l'administration Trump, qui a retiré les États-Unis de l'Accord de Paris.
Les implications de l'administration Trump
Le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris a des conséquences profondes. Donald Trump a annulé les subventions pour le climat et a mis fin à l'interdiction des forages pétroliers et gaziers sur les côtes américaines. Ces mesures pourraient affecter des projets d'énergie propre et à faibles émissions, entraînant des répercussions mondiales.
Chris Wright, le secrétaire à l'énergie, se décrit comme un "réaliste climatique", affirmant que le changement climatique est un effet secondaire du développement moderne. Cette vision pragmatique pourrait rendre la transition énergétique plus complexe et coûteuse à long terme.
Les entreprises face à la transition climatique
Des entreprises comme BP, qui avaient fixé des objectifs ambitieux de réduction de la production de combustibles fossiles, révisent désormais leurs priorités. Le PDG Murray Auchincloss a déclaré que les priorités mondiales se concentrent sur l'énergie abordable et fiable, reléguant les initiatives de décarbonisation au second plan.
Malgré ce changement, certains acteurs continuent de s'engager dans des efforts climatiques. Les entreprises doivent naviguer entre les coûts à court terme et les investissements à long terme, tout en prenant en compte l'évolution des politiques environnementales au niveau local et étatique.
Perspectives d'avenir
En 2025, les dépenses en technologies d'énergie propre pourraient dépasser celles des investissements en pétrole et gaz. Toutefois, certains analystes, comme Roman Kramarchuk de S&P Global, indiquent que des entreprises pourraient choisir de diminuer leurs priorités climatiques au profit de rendements financiers immédiats.
Malgré les défis, l'optimisme demeure. Les investisseurs continuent de surveiller les tendances et s'adaptent à l'évolution du marché énergétique. La transition vers une énergie durable nécessitera du temps et une approche réaliste.
Conclusion
La dynamique énergétique mondiale évolue rapidement, avec une attention croissante portée à la sécurité énergétique et à l'accessibilité. Alors que les engagements climatiques semblent s'affaiblir sous l'administration Trump, l'avenir de l'énergie propre dépendra des décisions stratégiques prises par les entreprises et des politiques mises en œuvre par les gouvernements. L'équilibre entre rentabilité et durabilité sera crucial dans les années à venir.
